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IMMOBILITY a été étonnamment un moment de rencontre entre les différentes personnalités artistiques et publiques, mais surtout une belle manifestation d’art contemporain, où, dans tous les espaces on respirait une subtile atmosphère surréaliste. Le public, les gens se trouvaient au centre de l’événement, avec les jeunes danseuses de la Compagnie LABART de Marco Auggiero avec “Arranca» et les performers de LABART Repertory de Claudia Sales avec “Les peintures murales en transition”, ils ont animé l’espace autour et/ou entre les oeuvres installées le long de la Rue Discesa Gaiola. Le temps semble s’être arrêté pendant un moment et a brisé pour un autre moment encore, l’immobilité de la vie quotidienne.

La pluie du matin a donné à Immobility une sensation d’ébriété, nous avons vu monter au ciel le «Raccoglitore di rugiada” en acier inoxydable, et d’autres sculptures Fiormario Cilvini; puis la mise en suspension des installations de Renata Petti, “Le monde comme un caillou» et «Le temps comme un tissu”, et les peintures ”Decumano” e t”Attaque” de Gennaro Silvestro, ont donné une vision sensationnelle vis-à-vis nos pensées sur l’avenir. Ainsi que la sculpture de Lucia Ausilio “Root to rise” … regarder vers le ciel pour chercher la liberté. Ce nouveau regard vers l’art contemporain va plaire à tous, lors de l’installation extemporanée “Rien” de Raymond La Motte, la chorégraphe – performer Paola Ricciardi a lancé un message de ré-appropriation de l’espace commun et du corps. On peut vraiment arrêter d’être immobile!

Être en mesure de voir l’immobilité par deux mouvements en même temps diachronique et synchronique, et de percevoir / sentir le corps dans un espace imaginaire, ceci est l’approche visuelle de Raymond La Motte avec son installation vidéo “ImmobPlast / 2”, qui comprend aussi des vidéos de Jeannette Ginslov, provenant de son projet “P(AR) ticipate: corps de l’expérience | corps de travail | corps comme archive”.

IMMOBILITY ne cesse pas, le flux de visiteurs continue dans les espaces intérieurs, où l’on voit de brèves performances, dans les douches, dans un placard et sur l’escalier. Le tout semblait un voyage onirique dans un espace conceptuel. Les sculptures de Stefano Parisio Perrotti, avec ”Talk to myself and I do not feel” et ”Tied to Life #2”, les peintures ”Dream Foreshortening” et ”Energy” de G. Silvestro, l’installation “Water Lily flocked” de F. Cilvini, puis les planches photographiques ”Cubes”, ”IXO” et”Strates” et la vidéo-installation de R. la Motte, nous conduit de nouveau au point de départ: rompre l’immobilité qui veut soumettre le monde et voler vers l’air, dans la légèreté. Ainsi nous arrivons au crépuscule, et c’est la légèreté que vous voulez!

Dans “ImmobPlast”, une installation vidéo de Raymond La Motte avec la performance de la chorégraphe et performer Claudia Sales, la cage se dissout en nous, tandis que son squelette reste dans l’espace comprimé, sans lumière et d’air. Dans “ImmobPlast” nous avons vu une rythmique avec quatre mouvements où le corps devient conscient et brise les barrières de l’immobilité physique, psychologique et sociale.

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